Le Syndicat national des journalistes (SNJ) remercie les 570 journalistes ayant participé aux élections professionnelles à l’AFP, et les 268 d’entre eux qui l’ont conforté dans sa position de première organisation syndicale de la rédaction.
A l’heure où le SNJ fête son centenaire lors d’un congrès à Paris, il obtient à l’Agence un score historique de 48,03% des suffrages exprimés dans le collège journalistes, un taux en hausse de près de cinq points par rapport aux dernières élections, en 2014. A l’issue de ce scrutin, le SNJ (29,42%) fait jeu égal, en termes de représentativité au niveau de l’entreprise (toutes catégories confondues), avec la CGT (29,75%).
Ces résultats nous obligent. Ils nous disent à quel point le SNJ, membre fondateur de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), est attendu pour défendre les journalistes de l’AFP quels que soient leur métier (texte, photo, vidéo, infographie, web…), leur statut (CDI, CDD, pigistes, sans oublier les collègues détenteurs d’un contrat local ou régional, même s’ils ne pouvaient légalement pas participer à ces élections de droit français), leur langue ou leur lieu de travail.
Nos élus (sept titulaires et huit suppléants) au nouveau Comité social et économique (CSE), nos délégués et notre représentant syndicaux porteront dans la collégialité la voix de la rédaction, au côté des autres syndicats, pour défendre le maintien d’une information de qualité.
Ils rappellent leur demande de retrait du plan de réduction nette de 125 effectifs présenté par le PDG Fabrice Fries. Le SNJ ne discutera pas d’un projet prévoyant la destruction de dizaines de postes de journalistes : le retrait de ce plan est un préalable si le PDG et sa direction souhaitent ouvrir rapidement des discussions sur des bases acceptables.
Si Fabrice Fries s’entête à maintenir son plan social sauvage, insoutenable et dangereux pour la mission de l’AFP, le SNJ, avec les autres syndicats, appellera début novembre le personnel à poursuivre et intensifier sa mobilisation.
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