Le nouveau PDG de l’AFP doit présenter jeudi 12 juillet, lors d’un conseil d’administration stratégique, sa feuille de route pour les années à venir, ce qu’il a fait de manière plus succincte la semaine dernière devant la hiérarchie réunie en comité de coordination et d’information (CCI).
Fabrice Fries veut prendre sans tarder « toutes les décisions » de nature à relancer une croissance en berne et assainir une situation financière très dégradée.
« On a besoin d’aller vite : on est un peu face à un mur, là », s’est-il inquiété. Pour éviter le mur et nourrir le débat, le Syndicat national des journalistes (SNJ), premier syndicat de la profession, souhaite attirer l’attention sur quelques points d’interrogation voire de perplexité dans la rédaction :
. DEMENAGEMENT. Le PDG étudie très sérieusement l’hypothèse d’une vente de l’immeuble historique de l’AFP, place de la Bourse, pour se doter d’un nouveau siège en l’espérant moins coûteux « afin que l’Agence puisse apporter sa part du financement nécessaire de son plan de croissance ». Où ? « De préférence dans Paris et proche d’un métro ». Vague…
Evidemment, l’idée de réunir la rédaction parisienne dans un seul bâtiment — revendication constante du SNJ pour améliorer le dialogue entre tous les métiers — est séduisante. Mais celle d’un déménagement paraît périlleuse.